AICAR

Description

Pharmacocinétique

L’AICAR dispose d’un mécanisme d’action bien documenté, renforcé par de nombreuses études. C’est un analogue de l’adénosine, un composé associé à la production d’énergie dans les organismes vivants.[2] L’AICAR pénètre dans les cellules et interagit avec une protéine appelée protéine kinase activée par l’AMP, ou AMPK. Lors de l’interaction, l’AICAR déclenche des mécanismes de réduction de la graisse et producteurs d’énergie, inhérents à l’AMPK.[3]

Études Scientifiques

Une étude réalisée fin 2018 a étudié les effets potentiels de l’AICAR sur les cellules mitochondriales. Les mitochondries ont été exposées à l’AICAR de manière chronique et aiguë. Dans les deux cas, une diminution de l’ATP, une molécule utilisée pour stocker de l’énergie, a été notée. Cela suggérerait que l’AICAR a stimulé les taux de production d’énergie dans ces cellules.[3]

Au début de 2003, une étude avait mis en évidence les effets de l’AICAR chez le rat. Les rats ont reçu une injection sous-cutanée d’AICAR pendant cinq jours consécutifs, et on a surveillé chez eux l’action de l’insuline. Les taux d’insuline chez les rats du groupe non-témoin indiquaient une relation entre l’AICAR et le potentiel de développement musculaire.[2]

Sources :

[1] https://www.theguardian.com/sport/2015/mar/11/circ-report-anti-doping-cycling-nicole-cooke

[2] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/12496137

[3] http://bio.biologists.org/content/7/11/bio033852

[4] https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC5182012/

[5] https://www.webmd.com/diet/guide/rapid-weight-loss#1

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